jeudi 8 février 2007

La Voie du Nord n° 1 au format pdf


Vous trouverez à l'adresse ci-dessous
l'édition n° 1 de "La voie du Nord" .
Vous pourrez ainsi la télécharger et l'imprimer.

dimanche 4 février 2007

En réponse au propos de M. de Villiers dans Ouest-France


L’article du 03 février, relatant la session budgétaire du Conseil général de Vendée, appelle trois réflexions concernant le contournement de Talmont- Saint-Hilaire:


- D’abord le Conseil d’État a validé la procédure administrative et ne s’est pas prononcé sur le bien fondé du projet départemental qui a toujours occulté la possibilité d’un tracé nord.


- Ensuite, les deux ronds-points prévus sont nécessaires au contournement de la commune et peuvent parfaitement concerner un tracé par le nord !

- Enfin, le Président du Conseil général qualifie les technocrates européens d’irresponsables. C’est son droit. Comme c’est le nôtre de lutter contre l’inconséquence des décisions du Département qui classe le marais du Payré comme un des sites les plus remarquables de Vendée et néanmoins prévoit de le couper en deux par une quatre-voies !

À la fin de l’article, le Président du Conseil général pose une double interrogation:

- Où est le peuple ? L’organisation d’un référendum local leur ayant été refusée, les Talmondais utilisent toutes les voies légales pour arrêter un projet dévastateur !

- Où est la Justice ? Et bien M. de Villiers dans le respect des lois communautaires de protection de l’environnement !

Courrier adressé à M. Philippe de Villiers le 26 janvier 2007

Talmont-Saint-Hilaire, le 26 janvier 2007

Monsieur le Président,

Les Présidents et Membres de Talmont Nord Sud et Talmont Bon Sens vous présentent leurs meilleurs vœux pour 2007.

Nous vous félicitons de votre point de vue, paru dans le Journal de la Vendée, le 04 décembre 2006, et dont nous approuvons sans réserve le titre : l’heure est au réalisme et à la concertation.

Ce texte qui traite du Marais Poitevin s’applique parfaitement au problème du contournement de Talmont Saint Hilaire.

Oui il ne serait pas raisonnable de vouloir à toutes forces appliquer « un projet » sur un territoire qui perdrait là son unité. En effet, la voie par le sud amputerait une partie du site du Payré.

Oui, un rejet massif montre qu’on ne peut pas décréter l’avenir d’un territoire sans l’assentiment de ses habitants qui le connaissent et le font vivre. Et pourtant, le référendum d’initiative populaire nous a été refusé car il aurait confirmé que la grande majorité des Talmondais est opposée au tracé sud.

Oui, votre rôle de responsable politique est de proposer des pistes d’action, de définir des priorités d’aménagement, mais en se conformant au principe de réalité et en collant aux véritables besoins du terrain. Le contournement de Talmont Saint Hilaire est une nécessité. Mais toutes les études économiques et environnementales démontrent qu’un tracé nord résout au mieux les problèmes réels de circulation, induit des ouvrages d’art bien moins importants, et préserve l’unité et la beauté du site du Payré.

Au même titre que le Marais Poitevin, les marais du Payré constituent un des plus beaux patrimoines de notre département.

Devons-nous accepter que Talmont Saint Hilaire soit l’unique exception désastreuse de votre politique de préservation du patrimoine naturel de la Vendée ?

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de nos sentiments respectueux et cordiaux.


Talmont Nord Sud - Talmont Bon Sens

Dossier déposé à la Commission Européenne


Talmont Bon Sens a adressé à la Direction Générale de l’Environnement de la Commission Européenne, fin juillet 2006, un dossier très complet sur les risques environnementaux que causerait le tracé sud du contournement de Talmont Saint Hilaire et sur le non-respect des lois communautaires.

Le 03 octobre 2006, le Secrétariat Général de la Commission Européenne nous informait de l’enregistrement d’une plainte qui serait instruite par les services compétents. Cette instruction a pour objet de démontrer l’éventuelle violation d’un droit communautaire. Dans ce cas, une procédure d’infraction serait ouverte à l’encontre de l’État.

Sans réponse satisfaisante, la Commission s’adresserait à la Cour européenne de Justice.

Talmont Bon Sens n’est plus acteur dans la procédure engagée,

mais sera informé régulièrement de son avancement.